đœïžTroubles liĂ©s Ă lâusage dâopioĂŻdes : dĂ©veloppements rĂ©cents Ă lâintersection de la recherche, de la pratique et du transfert de connaissances
LĂ©onie Archambault, candidate au doctorat, UdeS; Dre Marie-Ăve Goyer, UdeM; Guillaume Tremblay, M.A., MĂ©ta-dâĂme; Michel Perreault, Ph.D., UniversitĂ© McGill
Les personnes ayant un trouble dâusage dâopioĂŻdes (TUO) prĂ©sentent souvent de multiples comorbiditĂ©s et des difficultĂ©s complexes. Depuis quatre ans, de nombreux jalons ont Ă©tĂ© franchis en lien avec lâĂ©largissement de lâoffre de services pour mieux rejoindre et rĂ©pondre aux besoins des personnes ayant un TUO. Cet atelier interactif permettra de faire un retour sur les travaux de recherche et de transfert de connaissances qui ont accompagnĂ© lâimplantation du premier programme de TAO injectable au QuĂ©bec de mĂȘme que le dĂ©ploiement de Profan 2.0, en collaboration avec lâAIDQ. Les principaux dĂ©fis Ă relever au cours des prochaines annĂ©es seront discutĂ©s sous lâangle de lâadaptation des services Ă diffĂ©rents profils de personnes ayant un TUO et de la prĂ©vention des surdoses. Les participants Ă lâatelier seront invitĂ©s Ă contribuer Ă la rĂ©flexion autour des enjeux de la recherche, de la pratique et du transfert de connaissances pour les quatre prochaines annĂ©es.
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đœïžLa place des technologies numĂ©riques pour rejoindre les jeunes dans une approche de rĂ©duction des mĂ©faits : tour dâhorizon
Stéphane Anctil, candidat à la maßtrise, Université Laval; Catherine Wolfe, candidate à la maßtrise, Université Laval; Anne Guichard, Ph.D., et Noah Veilleux, Université Laval
Cette prĂ©sentation abordera lâutilisation des technologies numĂ©riques â comme les sites internet, les messageries, les rĂ©seaux sociaux, les applications, les appareils mobiles, etc. â pour offrir des services de santĂ© et dâintervention psychosociale aux jeunes adultes. Plus prĂ©cisĂ©ment, comment ces outils peuvent-ils ĂȘtre employĂ©s dans une approche de rĂ©duction des mĂ©faits en lien avec lâusage de substances psychoactives? Il sera dâabord question des conclusions dâune revue de la littĂ©rature scientifique sur le sujet. Des exemples dâinterventions, dâoutils et de plateformes accessibles Ă tous sur le web et sâinscrivant dans une approche de rĂ©duction des mĂ©faits seront ensuite prĂ©sentĂ©s. Finalement, les participants seront invitĂ©s Ă Ă©changer sur le potentiel et les enjeux possibles de ce domaine dâintervention novateur et en Ă©mergence.
đœïžDĂ©fis dâimplantation et de pĂ©rennisation des programmes en dĂ©pendance : Leçons des 15 derniĂšres annĂ©es
Myriam Laventure, Ph.D. et Jennifer Beauregard, ps.Ă©d., M.Sc., UdeS
Depuis 2008, des programmes dâentraĂźnement aux habiletĂ©s parentales (PEHP) sont offerts dans les centres en dĂ©pendance du QuĂ©bec (CRD). Ces programmes qui ont pour objectif dâamĂ©liorer les habiletĂ©s des parents qui ont une dĂ©pendance et leurs enfants ont dĂ©montrĂ© leur efficacitĂ©. Or, les leçons tirĂ©es des 15 derniĂšres annĂ©es dĂ©montrent que la proposition dâun programme probant ne suffit pas pour expliquer son implantation et sa pĂ©rennitĂ© dans les CRD. Cette prĂ©sentation proposĂ©e vise Ă mettre en lumiĂšre les enjeux cliniques et organisationnels que posent lâimplantation de programmes structurĂ©s en dĂ©pendance et les dĂ©fis associĂ©s Ă la pĂ©rennitĂ© de telles pratiques.
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đœïžLâaccĂšs aux substances illicites par prescription mĂ©dicale, en quoi pourrait-elle ĂȘtre Ă©thique?
Simon Vermette, B.Sc., SABSA
Les humains pratiquants la mĂ©decine Ă©voquent lâĂ©thique pour justifier leur refus de donner accĂšs Ă une multitude de substances de qualitĂ© pharmaceutique pour des usages considĂ©rĂ©s encore comme rĂ©crĂ©atifs auprĂšs dâindividus qui en sont pourtant dĂ©pendants. Ce faisant, ils condamnent ceux-ci Ă sâapprovisionner sur un marchĂ© illicite qui rend ces substances impropres Ă la consommation humaine, et gĂ©nĂšrent cette panoplie de problĂšmes de santĂ© publique. La prĂ©sentation offre une rĂ©flexion Ă©thique sur la nature dâun tel argumentaire, partant du principe que la communautĂ© mĂ©dicale a dĂ©jĂ contrevenu Ă son serment en autorisant lâaide mĂ©dicale mĂ©dicale Ă mourir et en donnant accĂšs Ă lâavortement. Convaincu que donner accĂšs Ă ces deux pratiques reprĂ©sente lâexemple le plus complet et gĂ©nĂ©reux de ce que peut ĂȘtre la rĂ©duction des mĂ©faits, le prĂ©sentateur pense que donner lâaccĂšs aux substances contrĂŽlĂ©es lâest tout autant.